Sommaire
- Qu’est-ce que la colère ?
- Des clés psychologiques pour aider à réguler et à gérer la colère en soi
- 1. Etre conscient des premiers symptômes physiques
- 2. Nommer les émotions que nous ressentons
- 3. Arrêtez-vous un instant et réfléchissez avant d’agir.
- 4. Ne gardez pas votre colère à l’intérieur, exprimez-la.
- 5. Essayez de ne pas montrer une mentalité de gagnant/perdant.
- 6. Changer la façon dont nous faisons référence ou exprimons ce que nous ressentons
- 7. Essayez d’être une personne empathique
- 8. Entraîner l’écoute attentive et active
- 9. Accordez-vous des moments de la journée pour réfléchir et être avec vous-même
- 10. Prenez le temps de vous détendre et de respirer
- 12. Faire du sport
- 13. Elle entraîne la recherche de solutions
- 14. Bon repos
- 15. Ne fréquentez pas toujours des personnes toxiques
- 16. Si vous êtes dépassé par la situation, demandez l’aide d’un professionnel.
La colère est une émotion fondamentale qui peut être adaptative si nous savons la gérer et en faire bon usage. Cependant, si nous ne la modulons pas correctement, elle peut nous nuire à court et à long terme.
Afin de vous faciliter la tâche de gérer sa colère en soi de manière appropriée.
Dans ce qui suit, nous allons expliquer certaines habitudes ou manières d’agir qui favorisent la régulation de la colère et la rendent réellement adaptative. Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière de gérer la colère par les habitudes, poursuivez votre lecture.
Qu’est-ce que la colère ?
La colère est une émotion qui apparaît chez une personne lorsqu’elle pense qu’une conséquence négative pour ses intérêts s’est produite ou est sur le point de se produire qui, selon lui, aurait pu être évité si quelqu’un d’autre y avait pensé ou avait agi différemment.
Contrairement à ce que l’on pense souvent, il ne s’agit pas simplement d’un phénomène psychologique antisocial. Elle présente en effet une fonction d’adaptation à l’environnement, puisqu’elle permet d’organiser et de réguler les processus internes tant de l’esprit que du corps en général ; en elle il montre une augmentation de l’activation physiologique.
Le sentiment de colère qui survient lorsque les objectifs souhaités ne sont pas atteints ou que les besoins ne sont pas satisfaits est lié à une augmentation de l’activation physiologique, telle que l’activation motrice ou cardiovasculaire. De même, elle est également adaptative car elle permet de réguler et de construire des relations basées sur le rapport de force avec les autres personnes, d’exprimer le mécontentement, la colère ou le désaccord.
De cette façon, elle est considérée comme une émotion subjectivement négative, car elle témoigne de la colère et de la fureur liées à des expériences non désirées qui génèrent un malaise, mais en même temps, elle est conçue comme une réaction de survie de base, car elle nous incite à prendre l’initiative afin d’éviter des dommages futurs.
En référence à la colère, On peut y distinguer trois composantes, en fonction du système qui est activé ou qui lui est lié. La colère, comme nous l’avons déjà mentionné, fait référence à l’état émotionnel ; l’agression serait la composante liée à l’action comportementale ; et enfin, l’hostilité est liée au facteur cognitif, à l’attitude que nous avons envers la colère.
Ainsi, étant donné qu’il y a parfois des altérations si cette composante émotionnelle, la colère, n’est pas bien contrôlée, il peut apparaître des affectations chez les individus, cessant de présenter des avantages et ne pouvant générer que des problèmes et de l’inconfort chez la personne qui la manifeste. Pour cette raison, il sera nécessaire de travailler sur des habitudes et des façons d’agir qui nous permettent de réguler les états de colère.
Des clés psychologiques pour aider à réguler et à gérer la colère en soi
Il est essentiel de connaître les causes, qui peuvent être diverses, ou les différentes phases par lesquelles passe la colère afin de pouvoir l’identifier le plus tôt possible et agir pour la réguler et éviter les effets possibles. De cette façon il sera très important d’apprendre à exercer un bon contrôle de soi..
Voici quelques habitudes ou manières d’agir qui vous permettent de contrôler la colère afin qu’elle n’atteigne pas des niveaux nuisibles.
1. Etre conscient des premiers symptômes physiques
Nous avons déjà mentionné que l’une des principales réactions à la colère est l’activation physiologique, comme l’activité cardiovasculaire ou l’augmentation de la transpiration. Par conséquent, il est important d’identifier ces premiers symptômes physiques et être capable d’agir prématurément en décidant de s’éloigner de la source du conflit et de se détendre à nouveau..
2. Nommer les émotions que nous ressentons
Une fois les premières réactions identifiées, il est recommandé de donner un nom à ce que l’on ressent, afin de donner un sens à cette réaction et de la rationaliser, Cela nous permet de prendre du recul et de ne pas agir de manière inappropriée et impulsive..
De même, il peut être bénéfique de pratiquer cette compétence de manière continue, comme une habitude, car cela facilite le processus lorsqu’on est en état de colère.
3. Arrêtez-vous un instant et réfléchissez avant d’agir.
Réfléchir avant d’agir est essentiel et peut nous éviter des actions impulsives et négatives qui compliquent la situation et ne ressemblent pas vraiment à ce que nous sommes. Cette forme de comportement plus réfléchi est utile dans la plupart des situations de notre vie.Il est donc bon d’en faire une habitude d’action.
4. Ne gardez pas votre colère à l’intérieur, exprimez-la.
Comme nous l’avons vu, la colère nous permet d’agir de manière adaptative et fonctionnelle, car elle nous permet de défendre nos objectifs et nos besoins.
Mais pour que la colère soit réellement fonctionnelle, nous devons d’abord prendre conscience de ce que nous ressentons, nous calmer, mettre de l’ordre dans nos idées et nos principaux objectifs afin de communiquer notre colère et nos désaccords dans une telle situation de manière assertive, c’est-à-dire défendre nos droits et nos intérêts sans être agressif ou hostile.
Il est important de ne pas accumuler la colère, il sera donc recommandé de l’exprimer, mais comme nous l’avons déjà dit, de manière appropriée et non impulsive.
5. Essayez de ne pas montrer une mentalité de gagnant/perdant.
De même, il est recommandé d’être empathique et compréhensif avec les autres, sans montrer la dichotomie gagnant/perdant, où l’on croit que dans les relations interpersonnelles, l’un gagne, ce qui implique que l’autre doit perdre..
6. Changer la façon dont nous faisons référence ou exprimons ce que nous ressentons
Étant donné le degré d’activation qui se produit lors du sentiment de colère, il est bénéfique de pouvoir l’identifier et l’adoucir ou d’aider à l’exprimer de manière appropriée.
Tout comme nous avons noté la nécessité de s’affirmer, il est crucial d’exprimer sa colère de manière calme et posée. sans élever la voix et sans utiliser d’insultes ou de jurons..
7. Essayez d’être une personne empathique
Dans la définition de la colère, nous avons vu que l’une des raisons de son apparition est la conviction qu’une autre personne n’a pas pris en compte ou n’a pas agi de manière appropriée pour favoriser la réalisation de ses propres objectifs.
Ainsi, Avant de blâmer l’autre individu, il faut essayer de se mettre à sa place pour comprendre pourquoi il a agi comme il l’a fait. ou pourquoi il pense d’une certaine façon.
Cela nous aidera donc aussi à agir de manière optimale, car nous connaîtrons mieux la cause de son comportement.
8. Entraîner l’écoute attentive et active
De la même manière, pour comprendre la raison du comportement de l’autre personne, il est essentiel de l’écouter et de lui prêter attention afin de savoir ce qu’elle pense ou pourquoi elle se comporte de la manière qui a provoqué notre colère et notre état de colère.
Il est essentiel de former de bonnes compétences en matière de communication afin de pouvoir à la fois exprimer correctement ce que nous ressentons et pensons et bien recevoir ce que l’autre individu nous dit.
9. Accordez-vous des moments de la journée pour réfléchir et être avec vous-même
Tout comme il est recommandé de réfléchir avant d’agir lorsque nous sommes dans un état de colère, il est également bénéfique d’avoir nos moments de réflexion, de penser et d’être avec nous-mêmes, d’être plus conscient de ce que nous ressentons, de ce que nous ressentons, de ce qui nous préoccupe.… en bref, s’il y a quelque chose qui nous met en colère.
De cette manière, il sera plus facile de se connaître et d’avoir ainsi nos moments de détente et de tranquillité.
10. Prenez le temps de vous détendre et de respirer
Ces pratiques peuvent être effectuées aussi bien pendant la colère qu’à d’autres moments de la journée pour nous aider à devenir plus calmes. La relaxation et une bonne respiration, avec de courtes inspirations et de longues expirations, peuvent nous aider à être plus calmes. nous aide à diminuer notre état d’excitation général qui, comme nous l’avons vu, est un signe caractéristique de la colère et qui est également bénéfique pour avoir nos moments de déconnexion.
Certaines pratiques typiques pour exercer la respiration et la relaxation sont le yoga ou la méditation.
12. Faire du sport
L’exercice est un bon moyen de combattre ou de réduire le stress et la colère. Il est bénéfique de trouver les pratiques qui nous plaisent le plus afin de générer une routine.Il a été démontré que le sport nous aide à nous déconnecter mentalement et à réduire la tension musculaire, le stress et la colère, ce qui nous permet de percevoir la situation avec du recul afin de mieux la comprendre et d’agir de manière plus adaptée.
13. Elle entraîne la recherche de solutions
Il est important de ne pas rester ancré dans le problème ou la situation qui provoque la colère, il sera donc essentiel de s’entraîner à générer des solutions qui nous aident à agir au mieux lorsque nous nous sentons en colère. La colère ne doit pas nécessairement être le résultat final, mais doit être un indicateur que quelque chose ne va pas. afin que nous puissions agir pour améliorer notre état.
14. Bon repos
Afin de pouvoir mieux faire face à différentes situations ou de ne pas être aussi frustré ou irritable. il est très important de bien dormir et de se reposer, dormir les heures nécessaires (minimum 7 heures en général, ou 7,5 à 8 heures chez les adolescents, les jeunes adultes et les personnes d’âge moyen).
15. Ne fréquentez pas toujours des personnes toxiques
Afin de prévenir la colère et les sentiments de colère, il est essentiel de fuir les situations ou les personnes négatives dont nous savons qu’elles ne nous apportent rien de bon et ne font que créer un malaise, affectant ainsi notre vie quotidienne.
16. Si vous êtes dépassé par la situation, demandez l’aide d’un professionnel.
Comme dans de nombreuses autres situations, si vous trouvez que les techniques proposées sont insuffisantes ou que les sentiments de colère sont incontrôlables et affectent continuellement votre fonctionnement, dès que vous avez l’impression que la situation devient incontrôlable, il est essentiel de demander l’aide d’un professionnel..
Grâce à l’accompagnement offert par les psychologues, vous pouvez apprendre à gérer votre situation sur le plan émotionnel. Nous vous aiderons à mieux comprendre la raison de votre état et à utiliser des techniques et des stratégies efficaces pour y faire face.